Percevoir l’évidence – une porte vers l’infini
Parce que l’on ne peut pas l’expliquer, l’évidence est la chose la plus difficile à reconnaître et à vivre. C’est pourquoi une chose aussi simple que la méditation qui consiste simplement à v...oir « ce qui est », nous paraît extrêmement difficile.
Est difficile, ce qui est trop simple ! Voilà le paradoxe de l’ignorance de l’évidence.
Le zen ne demande qu’une chose : savoir percevoir clairement avec une grande acuité, l’événement (mental ou réel) au moment même où il se produit ; il exige de savoir le reconnaître, le sentir, le vivre pleinement, jusqu’à ce que l’on en comprenne sa pure vacuité.
Prenons l’exemple de la tristesse ou au contraire de la joie. Ni l’une ni l’autre nous ne savons l’apprécier, la déguster, la ressentir dans la profondeur de l’âme, jusqu’à l’épuisement de son énergie créatrice. Créatrice, en effet, parce que tout sentiment, toute chose a une valeur que nous ne savons pas reconnaître. Chaque phénomène mental peut nous conduire très loin, chaque pensée même, si l’on sait en profiter, - jusqu’à l’éveil de la conscience, lequel n’est que la parfaite connaissance de l’évidence.
Juste cela !
Le maître zen Hui Neng se promenait dans le jardin du monastère lorsqu’un élève s’approche de lui, et lui demande : Quelle est la vérité du zen, maître ?
Alors le Hui Neng se déplace, lui montre deux bambous et lui dit : Ceci est un petit bambou, celui-là est un grand. Puis, il s’en alla.
Evidence !
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